Etat des lieux sanitaires

Audit Sanitaire

Huit exploitations ont été visitées afin d’établir un audit sanitaire des colonies visitées et investiguer les éventuelles causes sanitaires qui pourraient être responsables des problèmes rencontrés par l’apiculture en Guadeloupe.

L’audit a permis de mettre en évidence plusieurs points qui pourraient influencer l’état sanitaire des colonies

  • L’insuffisance des comptages de chutes de varroas. Ceux-ci permettraient de mieux connaitre le comportement des colonies d’abeilles en Guadeloupe face au
  • Le fait qu’en Guadeloupe, les moments de production sont relativement proches et les dates de miellée entre secteurs de récolte sont différentes ce qui représente des contraintes vis à vis des méthodes conventionnelles de traitement du varroa
  • L’absence d’identification des ruches ce qui complique le suivi des colonies notamment sur les pourcentages de pertes, moyenne de production à la ruche, taux de réussite de production des
  • Le non-renouvellement de la cire de corps qui peut accumuler des agents pathogènes de l’abeille
  • Le danger sanitaire que représente la pratique de renforcement des essaims avec des cadres de couvain quelques semaines après leur constitution
  • Le manque de considération pour le couvain de mâles dont la destruction permettrait d’éliminer les varroas qui sont en plus grand nombre dans le couvain de mâles.
  • Les difficultés de développement des jeunes essaims notamment par manque de nourrissement approprié.

Situation Varroa

Deux cent soixante treize échantillons ont été collectés dans les principales zones occupées par les apiculteurs en Guadeloupe continentale.

Le taux d’infestation des ruches testées va de 0 à 29% de varroas phorétiques et montre une grande variabilité inter-zone, inter-rucher et inter-ruche.

Des échantillons d’abeilles prélevées sur deux ruchers en Basse Terre et deux ruchers en Grande Terre et ont été analysés pour la recherche de six souches virales communément présentes dans les colonies d’abeilles : le virus de la paralysie aigue (ABPV), le virus de la paralysie chronique (CBPV) le virus du couvain sacciforme (SBV), le virus de la cellule royale noire (BQCV) et les virus des ailes déformées (DWV-A et DWV-B)

Les virus des ailes deformées (DWV-B) et de la cellule royale noire étaient présents dans tous les échatillons. Ces derniers sont souvent associés à la présence du varroa qui supprimerait l‘immunité des abeilles mellifères, conduisant à l‘activation d’infections virales latentes.

 

Formation TSA

Bien que certains apiculteurs locaux soient sensibilisés à la question sanitaire, il n’y avait pas de TSA en Guadeloupe ce qui nous expose à un risque accru de voir émerger des épidémies qui pourraient être évitées avec une surveillance adéquate, la détection précoce des maladies et des infestations étant essentielle pour limiter leur propagation.

Ainsi, en partenariat avec le Groupement de Défense Sanitaire SANIGWA, une formation de TSA a été ouverte au plus grand nombre afin d’avoir des apiculteurs formés sur tout le territoire, y compris sur les îles de Marie Galante et St Martin. Vingt-six apiculteurs professionnels et en voie de professionnalisation se sont inscrits à la formation TSA dispensée par la FNOSAD (Fédération Nationale des Organisations Sanitaires Apicoles Départementales

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